Se retirer sur une île privée pour 142 500 $

Vivre sur une île privée au Québec. Un fantasme qui attise la curiosité.

Une des conséquences de la pandémie aura été de raviver chez beaucoup de gens le désir de vivre en campagne. Certains ont même vu naître une fibre survivaliste qu’ils ne se soupçonnaient pas.

J’ai moi-même succombé à cette tendance en mars. Confinée au chalet, je me suis intéressée au jardinage, à la permaculture et à l’autosuffisance. Malheureusement mes semis ne sont pas rendus jusqu’au jardin et je me suis vite dit qu’il était plus facile d’encourager des fermes locales que de s’improviser maraichère du jour au lendemain.

Neuf mois plus tard, j’ai laissé mon appartement montréalais pour m’installer à temps plein, ici, en Mauricie. Jamais, je n’aurais cru cela possible. Tout d’abord parce que j’avais eu la chance de trouver une place dans une coopérative à Montréal, mais surtout parce que je pensais m’ennuyer en campagne. Le confinement m’a prouvé le contraire et m’a démontré que le contact quotidien avec la nature était un grand cadeau.

Aussi, je me suis aussi abonnée à beaucoup de projets communautaires de vie en campagne, car j’avoue que la vie en communauté est un rêve auquel je réfléchis.  Le modèle des éco-villages me semble particulièrement intéressant. En voici d’ailleurs une liste pour ceux que ça intéresse (cliquez ici).

En ce moment, je recherche une propriété pour des amis qui souhaitent aussi s’installer en pleine nature. Je renoue ainsi avec une de mes grandes passions: l’immobilier. En faisant, mes recherches, je réalise à quel point, nous sommes choyés, Alain et moi, d’avoir ce petit nid, sans aucun voisin à proximité, loin des moteurs et des bruits de tondeuses. À l’époque, nous n’avions visité qu’un seul autre chalet et il était situé sur une île.

Vivre sur île, quel fantasme ! Évidemment, la liste des inconvénients est longue, mais rien n’est impossible à qui le veut vraiment. Lorsque j’ai vu cette île à vendre à un si petit prix, je me suis dit que je devais partager la bonne nouvelle.

Bien sûr, vivre sur cette île qui n’a ni eau courante ni électricité vous demandera un peu d’organisation !

L’ile est située à 90 km au nord/ouest de Mont-Tremblant dans le réservoir Kiamika et est affiliée à la municipalité de Sainte-Véronique. La superficie totale est de 74 236 pi2. Il vous faudra parcourir 8 km en bateau avant d’y accéder.

Le chalet date des années 50 et a besoin de réparations majeures, mais sa construction en bois rond, qui témoigne de son époque, est un bel atout.

Les vendeurs précisent sur la fiche de vente qu’ils tiennent à ce que cette île ne soit jamais exploitée de façon touristique. Ainsi, on peut lire sur la fiche de vente, la mention suivante:

« L’ile et le chalet nous appartiennent depuis 1962. Nous exigerons que tout futur acheteur ne puisse jamais la transformer en lieux touristiques ou tout autre type de location à but lucratif ou non. Le contrat de vente en fera mention et il sera rédigé pour empêcher tout autre futur acheteur de circonvenir à cette clause. Nous souhaitons que cet endroit demeure un havre de paix pour toutes les générations futures. »

Je me dis qu’ils doivent être particulièrement attachés à l’endroit et je trouve cet ajout laisse deviner les bons moments et souvenirs qui sont rattachés à l’île.

Je termine, en vous suggérant ce film sur Netflix que j’ai adoré, Captain Fantastic (cliquez sur le lien pour voir la bande-annonce).  L’histoire d’un papa qui vit en autarcie avec ses enfants dans le bois. C’est peut-être un peu rose-bonbon, mais c’est un excellent film de vacances.

Enfin, pour ceux et celles qui sont vraiment tentés à l’idée de vivre sur cette île, voici le lien vers la fiche Duproprio.

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