Les lampes Amulettes d’Annie Legault

Je suis sensible à l’artisanat, et particulièrement à ce qu’on appelle les travaux d’aiguilles. J’ai toujours vu ma mère coudre, tricoter ou broder. Je n’ai pas hérité de sa patience et de sa grande minutie, mais le savoir a été transmis et il m’arrive à l’occasion de passer un après-midi derrière la machine à coudre, le crochet ou les aiguilles à tricoter.

Il y a deux mois, j’ai laissé à mon chum la délicate mission de recevoir une personne intéressée à acheter notre canapé. La personne en question a acheté le canapé et a laissé sa carte à mon chum. Il est beaucoup moins sensible à l’artisanat que moi, mais il me connaît bien, alors après avoir vu le site web indiqué sur la carte, il m’a dit : « Je crois que la fille qui est venue aujourd’hui fait de jolies choses. Elle m’a laissé sa carte ».

Je suis donc allée voir son site. J’ai eu un coup de foudre immédiat. La première pensée qui m’est venue, c’est : « Pourquoi est-ce que ce n’est pas moi qui fait ça? » Disons que je suis un peu fusionnelle lorsque je suis en amour. Quand j’aime, je veux devenir l’autre. Je deviens l’autre.

Considérations psychologiques à part, ce que fait Annie Legault, sous son étiquette Amulette Design Textile, est EXACTEMENT l’idée de que je me fais d’une artiste qui revisite un art traditionnel. Ses créations textiles, qu’il s’agisse de lampes, de tapis ou de jetés, expriment le mariage parfait du design et de l’artisanat. Ses lampes nous réconcilient avec le macramé tandis que ses petits tapis évoquent le traditionnel tapis rond des maisons rustiques québécoises.

Diplomée en arts visuels, Annie Legault s’est orientée vers la création textile. Elle réalise elle-même toutes ses créations entièrement à la main. Les lampes sont faites à partir de laine, de jute ou de sisal. Les jetés sont en laine d’alpaga tandis que les tapis sont en laine mérinos non cardée. Le choix des matières nous invite dès le départ dans un univers doux, confortable et chaud.

Quand on demande à Annie pourquoi elle a appelé son entreprise « Amulette », elle nous explique que les amulettes servent à protéger. C’est une image qui convient plutôt bien à son travail, qui protège tantôt du froid, tantôt de la noirceur, et toujours – absolument toujours – de la laideur et de la banalité. Qu’on croie ou pas à la magie, lorsqu’on met autant de passion dans un travail manuel et qu’on passe autant d’heures à réaliser chaque création, je me dis qu’il est impossible que rien ne soit transmis à l’objet. Les objets réalisés par Annie ont une âme, tout simplement.

On achète ses créations en visitant son site web, mais on peut aussi les trouver à l’atelier-boutique Espace Pépin, dans le Vieux-Montréal , Jardin d’hiver au Mont-Tremblant et à Vancouver chez Nineteen Ten.

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