Le paradis coûte 274 900 $
Quand j’ai vu la première photo, celle de la maison vue de l’extérieur, j’ai tout de suite fait « Wow ! ». Je savais tout ce qu’il y avait à savoir ou presque sur cette maison. Les agents immobiliers disent souvent la même chose: la décision d’acheter est prise sur le pas de la porte, au premier coup d’oeil. C’est d’ailleurs comme cela que j’ai acheté mon chalet: j’ai suivi un long chemin de terre avant de déboucher sur un alignement de mélèzes s’ouvrant sur un mignon petit chalet sis sur le bord d’un cours d’eau. Les gens qui vendaient ne le savaient pas, mais le chalet était vendu avant même que la voiture ne soit stationnée. On arrive à un endroit et on sait que c’est « là ». Si j’avais associée cette maison gaspésienne ancestrale avec vue sur la mer avec la chanson La vie de Cocagne, de Jeanne Moreau, eh bien, pour celle-ci, la chanson qui me vient à l’esprit, c’est Boum de Charles Trenet. Boum, quand votre coeur fait boum ! J’imagine que cette fermette va faire le même effet à ses prochains propriétaires. On voit la photo de cette adorable maison de 1824, à l’architecture classique et racée, mais un peu cachée par des arbres centenaires. Imaginez ensuite qu’il y a une énorme grange sur le terrain (qui ferait un entrepôt idéal pour mes trouvailles !) et que le terrain donne sur le fleuve St-Laurent et l’affaire est classée. Quel plaisir il doit y avoir à faire la déco d’un tel endroit ! Il y a vraiment là tout le nécessaire pour se créer un endroit de rêve. Et à 274 900 $, c’est quand même un rêve abordable. Si je cherchais un coin de campagne avec vue sur le fleuve, il me suffirait, dans ce cas-ci, d’une seule photo. Pour voir la fiche de la maison, cliquez ici. |
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