Si vous avez moins de 40 ans, il y a de fortes chance pour que vous ne compreniez pas les délices auxquels ce billet va faire référence et que vous me preniez pour une belle illuminée 😉
J’ai déjà raconté comment j’étais sensible au travail manuel, à ces mains inconnues qui tissent, brodent, tricotent, cousent, raccommodent, dessinent, poncent ou peignent… Je crois que j’y suis d’autant plus sensible que j’y ai été initiée et que je connais comment le temps est un facteur qui devient désuet. À notre époque, nous n’avons tout simplement plus de temps. Nos grand-mères étaient-elles moins occupées que nous ?
Enfin, comme je l’ai déjà dit dans le billet précédent, je ne rate jamais le rayon de la literie chez Renaissance. Je cherche non seulement les draps ou les taies d’oreillers brodés, mais aussi cette qualité de coton épaisse, un peu rêche qui peut parfois paraître même grossière. Ne vous en faites pas, j’ai des déjà goûté au coton égyptien ou aux draps de bambou, mais pour moi, rien ne vaut les draps de nos grands-mamans. S’ils ont été séchés au soleil, à la campagne, alors là, c’est l’extase ! Et pour pousser le plaisir un peu plus loin, un coup de fer à repasser (ma mère repassait absolument tout lorsque j’étais jeune, draps et oreillers y compris, elle disait que le linge restait plus propre plus longtemps).
Mon lit idéal a donc des draps de coton grossier brodé par une âme patiente et habile, coton qui a séché sous le soleil du midi, près du jardin et repassé par un hôte bienveillant. Bonne nuit !
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