Ancestrale avec vue sur la mer pour 89 000 $
Combien d’entre vous caressez le rêve un peu fou de tout quitter, de laisser derrière vous le bureau, les embouteillages, le métro, la pollution, le stress et la ville ? De troquer un paysage de béton et d’asphalte pour un autre de verdure et de mer ? Comme le dit la chanson La vie de cocagne de Jeanne Moreau: « Je rêve toujours d´me tirer, d´me barrer Prendre le temps Voici une petite maison qui, pour 89 000 $, rend ce rêve très accessible (même si j’avoue que, dans mon rêve, je préfèrerais un nom de village un peu plus poétique que Cloridorme). En attendant, vous pouvez vous offrir une pause pour simplement rêver… (Pour plus de photos et de détails, voir la fiche de la maison) MISE À JOUR (20 mars): Après avoir publié cet article, j’ai reçu un message de la part de Raphael, le propriétaire de la maison. C’est le genre de chose qui me fait tellement plaisir, lorsque me raconte l’histoire des gens, des endroits et des objets ! Avec sa permission, je vous la partage donc: « Nous (ma copine et moi) sommes les propriétaires de la résidence qui accompagne votre texte du 17 mars. Nous tenions à vous remercier sincèrement car il s’agit d’une très belle vitrine pour nous dans le cadre de nos démarches de vente de la propriété. Comme je suis un amoureux des maisons anciennes (et des histoires qui les accompagnent), je me suis dit que c’était peut-être le cas pour vous aussi. Voici donc notre histoire : Cette maison a été construite en 1919 par mon arrière-grand-père qui portait le nom (pas encore célèbre à l’époque) de Patrick Roy. Lui et mon arrière-grand-mère Véronique y ont habité jusqu’en 1978, année de ma naissance, et année du déménagement pour eux chez mon grand-père Gabriel Roy, leur fils et voisin. Mes arrière-grands-parents ayant vécu très vieux, j’ai eu le bonheur de bien les connaître lors de mes fréquents passages chez mes grands-parents. J’ai également eu le bonheur, lors de mon enfance, de m’amuser à souhait dans cette vieille maison abandonnée et mythique. Après 27 ans sans être habitée à temps complet; la maison étant devenue chalet et/ou espace de rangement pour plusieurs de mes oncles et tantes, j’ai décidé de procéder à son acquisition. Un peu comme dans votre texte, j’ai quitté l’île de Montréal (et tout les bourdonnements urbains qui viennent avec) en 2005 pour acquérir une vieille maison en quasi-ruine, mais dans un village bucolique et paisible comme tout. Avec ma copine (et l’aide de quelques artisans et pros de la construction), nous avons mis 8 ans à restaurer et améliorer complètement la maison, autant au niveau de la structure que de l’esthétique… pas besoin de vous dire que nous avons investi beaucoup plus que le prix demandé… mais c’est aussi ça parfois la réalité des petits villages bucoliques et paisibles. En 2013, alors que la maison était enfin à notre goût, notre domaine de travail commençait à péricliter dans ce coin de la Gaspésie (nous œuvrons les deux au niveau de la surveillance en foresterie et en environnement… moins d’exploitation des ressources signifie moins de surveillance). Nous avons donc quitté la région et cette maison, propriété de ma famille depuis presque 100 ans, au mois d’août 2013. Voilà, c’était notre petite histoire! Pour votre côté poétique, je vous rassure, la maison est située dans le village de Pointe-à-la-Frégate, village nommé ainsi suite au naufrage de la frégate anglaise Pénélope le 30 avril (ou 1er mai) 1815 où environ 200 jeunes soldats britanniques perdirent la vie. Ce village est par contre situé dans la municipalité de Cloridorme qui, je vous le concède, possède un nom ressemblant plus à une affliction qu’à un endroit paradisiaque. Encore une fois mille mercis madame Clément! » – Raphael
|
4 commentaires